SAT INT-ART-NAT - Artémisia
Hello les jeun’s !
Oui, je m’adresse ici aux jeunes, jeunes ou moins jeunes, tant qu’on l’est dans sa tête c’est le principal.
Aujourd’hui, je voulais mettre une artiste à l’honneur : Justine.
Qui n’est autre que ma cousine d’amour.
Justine est née il y a 23 ans et cela fait déjà plusieurs années qu’elle a franchi le cap que beaucoup n’osent pas : elle a créé son entreprise !
Une boutique en ligne et une marque provençale écoresponsable : Artémisia.
Afficher la suite de l'article
Sans plus attendre je vais donner la parole à Justine, qui va nous expliquer son parcours et comment elle en est arrivée là :)
Coucou ma belle, merci de te prêter au jeu de cette petite interview !
Coucou ma cousinette ! Déjà merci pour tous ces beaux compliments, et merci de l’intérêt que tu portes à mon parcours et à ma marque !
Tout d’abord, tu peux nous expliquer pourquoi tu as choisi cette marque « Artémisia », cela provient d’une plante je crois ?
Artémisia c’est le nom latin d’une plante que l’on connaît sous le nom d’Armoise. C’est une plante reconnue pour ces nombreuses vertus thérapeutiques et qui mériterait tellement d’être plus connue. Mais elle est interdite en France et son utilisation vivement déconseillée par l’OMS, la raison ? Je vous laisse lire ce superbe article écrit par Daniel Gramme, herboriste naturopathe publié dans Coin herboriste.
C’est ce que je recherchais, un nom faisant référence à une dynamique de guérison visant à créer une métaphore avec le fait que ma marque finance une ONG, Surfrider Foundation, luttant pour la protection et la "guérison" des océans. De plus, le préfixe du mot Artémisia qui est donc -Art rappelle la démarche artistique de ma marque car les motifs de mes produits sont des dessins que je fais à la main.
OK, on y voit plus clair merci ! Et du coup tu as décidé de créer une boutique en ligne pour y vendre quoi exactement ?
En fait, j’ai commencé à dessiner à l’âge de 15 ans, j’avais une page Instagram où je publiais mes dessins de temps en temps, et par la suite, j’ai enchaîné petits boulots peu intéressants et peu gratifiants. Je me suis retrouvée face à une grande remise en question pendant le confinement en 2020 (comme beaucoup de personnes d’ailleurs, et tant mieux !)
J’ai eu envie de faire quelques choses d’utiles avec mes dessins, même si mon but n’était pas de sauver la planète, car on le sait, même si on voulait tous y mettre du nôtre, ce qui est une bonne chose, cela ne dépend pas de nous, petits êtres humains que nous sommes. Nous ne pouvons rien face à d’énormes sociétés et lobis qui n’ont en tête que les mots « pouvoir » et « argent ». Mais l’idée de pouvoir contribuer à sensibiliser face à l’urgence climatique à mon échelle et y faire contribuer quelques personnes me paraissait une bonne chose.
L’industrie de la mode est responsable d’environ 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (soit plus que les émissions de tous les vols internationaux et de la navigation maritime réunis). La mode a un impact sur l’environnement en terme d’émissions de CO2 et est également responsable de 35% des microfibres plastiques rejetées dans les océans et de 20% de la pollution industrielle des eaux.
Cet impact environnemental néfaste est multiplié par la demande de plus en plus forte de production de vêtements. Aujourd’hui, les taux de production sont plus élevés que jamais ! Ce que l’on appelle désormais la "fast fashion", c’est-à-dire la vente de vêtements de mauvaise qualité et bon marché, a stimulé la création de nouvelles collections et de nouveaux produits. Cela s’accompagne de l’utilisation de matériaux non durables et d’une quantité croissante de déchets dans les phases de production et de vente au détail, les collections étant renouvelées tous les six mois. Le résultat ? Des milliers de vêtements invendus sont détruits chaque année.
Ce que je voulais moi, avec Artémisia c’était créer une marque de vêtements éco-responsable. En redonnant du sens à la mode, redonner à chacun le pouvoir d’agir pour un monde plus juste et plus respectueux. Cette démarche étant clairement orientée vers le "mieux consommer". Consommer moins, mais mieux.
Pour Artémisia je sélectionne les meilleures matières éco-responsables. A savoir biologique, recyclé, naturelle ou Vegan.
Faisons le choix d’une mode qui va dans le bon sens, une mode éthique, humaine et respectueuse.
Les vêtements et accessoires que nous proposons avec Artémisia sont made in France, fabriqués en Europe ou conçus dans des usines certifiées et ateliers associatifs. Artémisia s’appuie sur les labels les plus fiables et reconnus de la mode éthique afin de proposer des vêtements fabriqués dans des conditions de travails respectueuses
J’ai aperçu aussi que tu offrais des cendriers de récupération à chaque commande sur ton site, quelle bonne initiative !
En effet, c’est de la récup’, d’un objet qui après son utilisation initiale partait inévitablement à la poubelle. Cela permet donc de réutiliser un objet qui, à la base, avait une toute autre utilisation et qui désormais est utilisé à bon escient pour accueillir des mégots de cigarettes au lieu que ceux-ci finissent dans la nature.
Parce que 1 seul mégot jeté par terre peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau et que 4000 substances nocives se trouvent dans les mégots de cigarette.
Mon but à moi avec Artémisia c’est d’en offrir un à chaque commande effectuée, comme ça si t’es fumeur t’auras plus d’excuses pour jeter par terre, ou si t’es pas fumeur tu le donnes à un pote fumeur et tu lui apprends les bons gestes.
Je sais que tu es aussi une passionnée du surf, raconte-nous tout !
J’ai pris ma toute première vague à 14ans, et quelle sensation ! A la foi de liberté totale, on oublie notre quotidien quand on est sur sa planche et on ressent une telle énergie, en osmose avec la nature, avec la mer.
Quand on surf on sécrète des endorphines générée par l’activité physique, l’effet antidépresseur de la lumière du soleil à laquelle nous expose cette activité de plein air, et l’exposition à l’air marin dont les ions négatifs améliorent l’humeur et réduisent le stress.
Voilà ce que l’on ressent quand on surf.
Et je pense que la possibilité de pratiquer cette activité grâce à la puissance de cet élément naturel qu’est la mer ou l’océan, cela nous sensibilise forcément à vouloir la protéger.
Et tu as créé tout ça toute seule ? Ta marque ? Ton concept ? Ton site ? Tes créations ?... Il faut être sacrément doué pour avoir autant de compétences ! Tu peux nous raconter un peu ton parcours ?
Alors oui j’ai tout créé toute seule, MAIS. Je partais de zéro dans tout ce qui était création d’entreprise, comptabilité, gestion de la marque, création de site web etc. Encore aujourd’hui, fin 2022, plus de deux ans après la création d’Artémisia j’en apprends encore tous les jours, notamment pour tenir une comptabilité claire et à jour, quelle galère lol ! Du coup c’est des compétences que j’ai acquises au fur et à mesure !
C’est génial ! Et quels sont tes futurs projets ?
Eh bien depuis cet été 2022 j’ai débuté dans la pratique du tatouage ! C’était dans un coin de ma tête depuis des années aussi mais je n’avais jamais eus le courage de me lancer. C’est ma grande sœur Mathilde qui commencé en tant que tatoueuse depuis plus de quatre ans qui a largement contribué à mon lancement dans ce domaine à force de me répéter que j’en étais capable et que je pourrai m’épanouir dans cette activité. Et ça n’a pas loupé, je ne m’étais jamais sentie aussi épanouie avant dans un autre domaine. Je peux dessiner tous les jours, c’est grâce à cela que je peux vivre et me nourrir, et c’est une franche réussite pour moi.
Coucou ma belle, merci de te prêter au jeu de cette petite interview !
Coucou ma cousinette ! Déjà merci pour tous ces beaux compliments, et merci de l’intérêt que tu portes à mon parcours et à ma marque !
Tout d’abord, tu peux nous expliquer pourquoi tu as choisi cette marque « Artémisia », cela provient d’une plante je crois ?
Artémisia c’est le nom latin d’une plante que l’on connaît sous le nom d’Armoise. C’est une plante reconnue pour ces nombreuses vertus thérapeutiques et qui mériterait tellement d’être plus connue. Mais elle est interdite en France et son utilisation vivement déconseillée par l’OMS, la raison ? Je vous laisse lire ce superbe article écrit par Daniel Gramme, herboriste naturopathe publié dans Coin herboriste.
C’est ce que je recherchais, un nom faisant référence à une dynamique de guérison visant à créer une métaphore avec le fait que ma marque finance une ONG, Surfrider Foundation, luttant pour la protection et la "guérison" des océans. De plus, le préfixe du mot Artémisia qui est donc -Art rappelle la démarche artistique de ma marque car les motifs de mes produits sont des dessins que je fais à la main.
OK, on y voit plus clair merci ! Et du coup tu as décidé de créer une boutique en ligne pour y vendre quoi exactement ?
En fait, j’ai commencé à dessiner à l’âge de 15 ans, j’avais une page Instagram où je publiais mes dessins de temps en temps, et par la suite, j’ai enchaîné petits boulots peu intéressants et peu gratifiants. Je me suis retrouvée face à une grande remise en question pendant le confinement en 2020 (comme beaucoup de personnes d’ailleurs, et tant mieux !)
J’ai eu envie de faire quelques choses d’utiles avec mes dessins, même si mon but n’était pas de sauver la planète, car on le sait, même si on voulait tous y mettre du nôtre, ce qui est une bonne chose, cela ne dépend pas de nous, petits êtres humains que nous sommes. Nous ne pouvons rien face à d’énormes sociétés et lobis qui n’ont en tête que les mots « pouvoir » et « argent ». Mais l’idée de pouvoir contribuer à sensibiliser face à l’urgence climatique à mon échelle et y faire contribuer quelques personnes me paraissait une bonne chose.
L’industrie de la mode est responsable d’environ 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (soit plus que les émissions de tous les vols internationaux et de la navigation maritime réunis). La mode a un impact sur l’environnement en terme d’émissions de CO2 et est également responsable de 35% des microfibres plastiques rejetées dans les océans et de 20% de la pollution industrielle des eaux.
Cet impact environnemental néfaste est multiplié par la demande de plus en plus forte de production de vêtements. Aujourd’hui, les taux de production sont plus élevés que jamais ! Ce que l’on appelle désormais la "fast fashion", c’est-à-dire la vente de vêtements de mauvaise qualité et bon marché, a stimulé la création de nouvelles collections et de nouveaux produits. Cela s’accompagne de l’utilisation de matériaux non durables et d’une quantité croissante de déchets dans les phases de production et de vente au détail, les collections étant renouvelées tous les six mois. Le résultat ? Des milliers de vêtements invendus sont détruits chaque année.
Ce que je voulais moi, avec Artémisia c’était créer une marque de vêtements éco-responsable. En redonnant du sens à la mode, redonner à chacun le pouvoir d’agir pour un monde plus juste et plus respectueux. Cette démarche étant clairement orientée vers le "mieux consommer". Consommer moins, mais mieux.
Pour Artémisia je sélectionne les meilleures matières éco-responsables. A savoir biologique, recyclé, naturelle ou Vegan.
Faisons le choix d’une mode qui va dans le bon sens, une mode éthique, humaine et respectueuse.
Les vêtements et accessoires que nous proposons avec Artémisia sont made in France, fabriqués en Europe ou conçus dans des usines certifiées et ateliers associatifs. Artémisia s’appuie sur les labels les plus fiables et reconnus de la mode éthique afin de proposer des vêtements fabriqués dans des conditions de travails respectueuses
J’ai aperçu aussi que tu offrais des cendriers de récupération à chaque commande sur ton site, quelle bonne initiative !
En effet, c’est de la récup’, d’un objet qui après son utilisation initiale partait inévitablement à la poubelle. Cela permet donc de réutiliser un objet qui, à la base, avait une toute autre utilisation et qui désormais est utilisé à bon escient pour accueillir des mégots de cigarettes au lieu que ceux-ci finissent dans la nature.
Parce que 1 seul mégot jeté par terre peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau et que 4000 substances nocives se trouvent dans les mégots de cigarette.
Mon but à moi avec Artémisia c’est d’en offrir un à chaque commande effectuée, comme ça si t’es fumeur t’auras plus d’excuses pour jeter par terre, ou si t’es pas fumeur tu le donnes à un pote fumeur et tu lui apprends les bons gestes.
Je sais que tu es aussi une passionnée du surf, raconte-nous tout !
J’ai pris ma toute première vague à 14ans, et quelle sensation ! A la foi de liberté totale, on oublie notre quotidien quand on est sur sa planche et on ressent une telle énergie, en osmose avec la nature, avec la mer.
Quand on surf on sécrète des endorphines générée par l’activité physique, l’effet antidépresseur de la lumière du soleil à laquelle nous expose cette activité de plein air, et l’exposition à l’air marin dont les ions négatifs améliorent l’humeur et réduisent le stress.
Voilà ce que l’on ressent quand on surf.
Et je pense que la possibilité de pratiquer cette activité grâce à la puissance de cet élément naturel qu’est la mer ou l’océan, cela nous sensibilise forcément à vouloir la protéger.
Et tu as créé tout ça toute seule ? Ta marque ? Ton concept ? Ton site ? Tes créations ?... Il faut être sacrément doué pour avoir autant de compétences ! Tu peux nous raconter un peu ton parcours ?
Alors oui j’ai tout créé toute seule, MAIS. Je partais de zéro dans tout ce qui était création d’entreprise, comptabilité, gestion de la marque, création de site web etc. Encore aujourd’hui, fin 2022, plus de deux ans après la création d’Artémisia j’en apprends encore tous les jours, notamment pour tenir une comptabilité claire et à jour, quelle galère lol ! Du coup c’est des compétences que j’ai acquises au fur et à mesure !
C’est génial ! Et quels sont tes futurs projets ?
Eh bien depuis cet été 2022 j’ai débuté dans la pratique du tatouage ! C’était dans un coin de ma tête depuis des années aussi mais je n’avais jamais eus le courage de me lancer. C’est ma grande sœur Mathilde qui commencé en tant que tatoueuse depuis plus de quatre ans qui a largement contribué à mon lancement dans ce domaine à force de me répéter que j’en étais capable et que je pourrai m’épanouir dans cette activité. Et ça n’a pas loupé, je ne m’étais jamais sentie aussi épanouie avant dans un autre domaine. Je peux dessiner tous les jours, c’est grâce à cela que je peux vivre et me nourrir, et c’est une franche réussite pour moi.
-------------------
Et bien ! Je n’en reviens toujours pas d’avoir autant d’artistes dans ma famille !
Juju, je suis fière de toi et très heureuse de te faire connaître car tu le mérites tellement !
Très bonne continuation à toi, tu as de l’or dans les mains, ne lâche rien !
Bisous
·▪•●•▪·▪•●•▪·▪•●•▪·▪•●•▪·▪•●•▪·
Et vous dans tout ça ?
Vous avez aussi osé un jour ?
Que pensez-vous du parcours de Justine ?
Ça vous inspire de la motivation pour vos propres projets ?
Bien à vous.
´¨ )
¸.•´¸.•´¨) ¸.•¨)
(¸.•´ (¸.•´ .•´ (¸.•´¯`-Gaelia